Il faut briser la glace et libérer l'âme de son carcan de gel. Artistes de toutes disciplines, théâtre, musique poésie et autres; cessez de parler, enfermez-vous et pratiquez votre art. Ce qui bouge ne peut en général geler. Alors bougez.
Clarissa Pinkola Estés

mardi 27 novembre 2012

Les Contes & moi...

Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours écrit des histoires. Je me souviens encore du temps où petite, je découpais les visages et les corps de mannequins qui me plaisaient dans les gros catalogues 'la redoute' ou 'les 3 suisses' pour ensuite les coller dans mon cahier et leur inventer une vie ! Cela m'inspirait beaucoup d'avoir leurs visages et je leur faisais vivre mille aventures ! Je me souviens à l'époque, avoir flashé sur le beau visage encore inconnu de Noémie Lenoir et comble de l'ironie, dans mon histoire ou plutôt dans 'son' histoire (!) je l'avais mariée à un footballeur. Pour info, elle a été la compagne du footballeur Claude Makélé..!

A côté de ça, j'étais bien évidemment toujours enthousiaste quand à l'école nous devions écrire des rédactions... J'adorais ça ! Je me souviens même avoir gagné un prix un de ces jours, ça devait être en CP mais j'en ai que de très vagues souvenirs... Par la suite, au lycée, je m'en suis donnée à coeur joie en cours de philo !

Ensuite s'en est suivie une longue traversée du désert où j'abandonnai ma plume et me perdai sur d'autres rives. C'est avec la naissance de mon fils que je me suis plongée de nouveau dans l'Univers des livres et des histoires.

La littérature jeunesse regorge de pépites et de trésors pour nos coeurs d'adultes... J'ai ressenti de fortes émotions en lisant des livres réservés aux tous petits... J'ai vibré, rit et pleuré ! Si, si, je vous assure ! C'est grâce à toute la magie et toute la poésie contenues dans ces livres soit-disant réservés aux enfants que j'ai pu me retrouver, me recentrer et prendre de nouveau ma plume pour, je l'espère, ne plus jamais la délaisser.

Aujourd'hui j'écris pour les petits, j'écris pour les grands.

Des histoires naissent sans cesse dans mon esprit ! Elles me prennent par la main alors je les suis... C'est l'histoire qui s'offre à moi, c'est elle qui mène la danse et non l'inverse. Pour cela je dois être sans cesse attentive, sans cesse alerte car une histoire peut prendre naissance à tout moment...

Dernière naissance en date : samedi dernier. Je sortais de chez moi quand soudain j'ai été happée par un spectacle de toute beauté pour moi : un arbre majestueux perdant ses feuilles couleur d'or...

Immédiatement j'ai senti. J'ai senti qu'une histoire venait de naître et m'avait choisie comme hôtesse...

Dans mon esprit, un conte était en train de prendre forme...

A découvrir bientôt je l'espère ^^

Pour Elles, danse d'Egypte et du Maghreb, Cie Gayané

Dimanche 16 décembre 2012 à 18h


Danses du Maghreb & d'Egypte














« Pour elles »

Compagnie Gayané

Mariem Guellouz,

Sabine Sportouch

Sophie Jacotot

Meriem Azizi, luth

« Exploration de danses traditionnelles féminines. Voyage imaginaire dans un Maghreb polymorphe qui s’étend du Maroc à l’Egypte, frontière d’un Orient lointain.»
Trois danseuses et une musicienne se réunissent sur scène afin de mêler chant, danse, couleur et souffle venus des pays du Maghreb et d’Égypte.
Ce spectacle propose une exploration de danses traditionnelles du Maghreb et d’Égypte essentiellement dansées par des femmes et peu connues en Europe. Il s’inspire des mouvements et des sons de ces danses pour en faire surgir la modernité et la puissance, pour entrer en résonance avec ces corps et ces voix « de l’autre côté de la mer ». « Nous démarquer du point de vue orientaliste qui enferme les danses d’Orient dans un stéréotype colonial ou post-colonial nous tient particulièrement à coeur. Nous avons choisi de nous inscrire dans une démarche esthétique qui vise à retrouver les traces des danses et des chants féminins d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, de l’Espagne andalouse ou d’Egypte, les transmettre, les restituer et, à travers nos corps et nos voix de femmes contemporaines vivant en France, les faire revivre. »
Composé collectivement par les membres du projet, le spectacle, d’une durée d’une heure, est constitué de trios, de duos et de solos de danse, sur des musiques traditionnelles enregistrées et sur la musique du ‘oud et la voix envoûtante de Mariem Azizi. Le spectacle devient un voyage imaginaire dans un Maghreb pluriel et polymorphe, qui s’étend du Maroc à l’Egypte, frontière d’un Orient lointain.
Chaque pays, chaque région, chaque village a sa singularité, sa danse, son costume, son énergie. De la danse tunisienne puissante et extravertie, à la danse Chaouia des Aurès, pudique et minimaliste, en passant par la danse algéroise raffinée et sensuelle, ou encore le Saïdi de Haute-Egypte, rappelant les attaches africaines de ce pays, les postures changent et les corps se métamorphosent.
Mariem Guellouz est née et a vécu en Tunisie où elle a baigné dans la musique et la danse maghrébine et orientale depuis toute petite. À Paris, elle s’est formée auprès de plusieurs grandes danseuses avec lesquelles elle a approfondi et développé sa technique en danses d’Égypte et en danses du Maghreb. Elle suit depuis plusieurs années la formation en Hilal Dance auprès de Suraya Hilal et de Sabrina Sibony. Elle a aussi suivi la formation professionnelle qualifiante en danses d’Égypte et du Maghreb avec Saâdia Souyah (Danse Hadra). Chercheuse en danse, elle est l’auteure d’une thèse de sémiologie sur la danse contemporaine. Elle enseigne les danses d’Égypte et du Maghreb depuis 2006 dans différentes structures.
Pratiquant la danse depuis son plus jeune âge (modern jazz, danse africaine, danse contemporaine, flamenco…), Sabine Sportouch a découvert la danse orientale il y a 12 ans. Elle nourrit sa pratique aux autres danses du monde et vit cet art avant tout comme un plaisir du corps, mais aussi comme une quête : celle de l’histoire de ses ancêtres et de ses origines judéoarabes. C’est dans cette approche ethnologique, spirituelle et corporelle qu’elle redécouvre les danses traditionnelles d’Orient et du Maghreb. Sa recherche d’un mouvement juste, dans l’ancrage et la verticalité du corps, la situe à l’opposé des clichés qui façonnent une « certaine » danse orientale. C’est dans cette recherche d’un corps féminin avant tout créateur et non pas séducteur que s’inscrit sa démarche. Elle enseigne les danses traditionnelles d’Orient et du Maghreb au Kremlin-Bicêtre (94), dans le cadre de l’association « Le serpent qui danse ». Par ailleurs, titulaire d’une maîtrise de philosophie et d’un DESS, elle est éditrice et travaille à Paris.
Formée à la danse classique (conservatoires de la Ville de Paris), au théâtre et à différentes danses du monde (danse égyptienne, notamment avec Lillian Malki, flamenco, tango…), Sophie Jacotot se consacre depuis une dizaine d’années aux danses orientales et aux danses de bal. Auteure d’un doctorat sur l’histoire des danses de société des Amériques à Paris dans l’entre-deux-guerres, elle poursuit aujourd’hui ses recherches sur le tango et sur les danses orientales. À travers ses recherches et ses créations, elle explore notamment les rencontres musicales et chorégraphiques, entre les Amériques et l’Europe, mais aussi entre l’Orient et l’Amérique latine. Depuis 2005, elle dispense des cours de danse à Paris au sein de l’association Gayané e t e n p a r t e n a r i a t a v e c l’association Arts et mouvement.
Elève de Yosra Dhahbi, « la reine du luth arabe », Meriam Azizi s’est consacrée durant dix ans à la musique arabo-andalouse au sein du conservatoire de Tunis (luth et chant). Férue des musiques du monde, elle parcourt la Grèce et voyage en Turquie sur les traces des mélodies orientales et dans le but de promouvoir le ‘oud. Installée à Paris, où elle poursuit un doctorat en cinéma et audiovisuel, Meriam fonde son premier duo avec Clio Karabelias, harpiste et saziste française d’origine grecque. À l’issue de cette belle rencontre, naît le projet Rizoma (« racines » en grec). Avec le luthiste irakien Naseer Shamma, Meriam a effectué un stage qui s’est déroulé en Crète, au Labyrinthe Workshop de l’école des musiques du monde, sous la direction du grand maître des musiques ethniques et traditionnelles d’origine irlandaise, Ross Daly. Elle a monté avec le guitariste Ronan Barbarian « le duo Bostan », mariage de la musique orientale et la musique celtique. Le duo s’est produit sur plusieurs scènes et à l’Institut des Cultures d’Islam.
tarif plein 15€, red. 11€, enfant 7.50€.

Plus d'infos : http://www.centre-mandapa.fr/

lundi 26 novembre 2012

Michel Ocelot au Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil


Michel Ocelot. Michel Ocelot est aujourd’hui une des figures emblématiques du cinéma d’animation en France. Son style particulier est reconnaissable par sa simplicité et sa poésie, inspiré de contes de fées et récits folkloriques. L’artiste a vécu une grande partie de son enfance en Guinée, en Afrique, ce qui l’a sans nul doute inspiré pour son célèbre personnage Kirikou, héros de trois films d’animation et récompensé par de nombreux prix. Michel Ocelot est également le réalisateur de nombreux autres courts, moyens et longs métrages à l’image de Princes et Princesses, Azur et Asmar...
 
La passion de Michel Ocelot pour l’animation est née grâce à La révolte des jouets de Hermina Tyrlova. L’artiste se forme aux Beaux Arts à Angers, puis étudie à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris avant de se rendre aux Etats-Unis, où il rejoint rejoindre l’Institut Californien des Arts de Los Angeles.

Au programme

02 décembre - 14:00
Comme au cinéma... avec Michel Ocelot
Projection de l'épisode "Le Monstre bleu", extrait du film "Kirikou et les hommes et les femmes". Secrets de fabrication des nouvelles histoires racontées et mises en images par Michel Ocelot.
Avec Michel Ocelot, réalisateur, Sophie Chanourdie et Cécile Petit, éditrices Albums et Contes, Milan.
Film d'animation
À partir de 7 ans
Lieu : Pôle Cinéma / E48 / Durée : 1h

Plus d'infos :  http://www.salon-livre-presse-jeunesse.net/
Bonjour à tous et bienvenue sur mon blog !

J'ai entendu ce proverbe espagnol il y a quelques temps à la télé :

" Pour faire de grandes choses, il faut beaucoup de naïveté..."

C'est un homme qui le disait et qui y croyait dur comme fer. Il avait construit sa maison de ses propres mains...

Alors, d'accord ou pas d'accord? Ceux qui réussissent à réaliser leurs rêves ne les ont-ils pas d'abord rêvés?